Pseudotumeur inflammatoire colique / Colic inflammatory pseudotumor

Introduction : Les pseudotumeurs inflammatoires coliques sont des lésions bénignes très rares, d'étiologie inconnue et dont le diagnostic différentiel est difficile avec les adénocarcinomes. Résultat : Nous rapportons le cas d'une patiente de 20 ans, admise en urgence dans un contexte d'occlusion intestinale aiguë chez qui en per opératoire, nous avons retrouvé une tumeur ulcéro -nécrotique du côlon droit suspecte de malignité. Mais l'examen histologique de la pièce d'hémi colectomie a affirmé sa bénignité. Conclusion : Les pseudo-tumeurs inflammatoires bien que rares, ne sont pas exceptionnelles. Elles sont de diagnostic difficile car peuvent simuler des tumeurs malignes et l'examen histologique est indispensable pour affirmer le diagnostic

Introduction: Colonic inflammatory pseudotumors are rare benign lesions, they are of unknown etiology and the differential diagnosis is difficult with adenocarcinomas. Result: We report the case of a 20-year-old patient admitted urgently in an acute intestinal occlusion in which laparotomy has objectified an ulcerative-necrotic tumor of the right colon suspected of malignancy; it is the histological examination of the piece of hemicolectomy which affirmed its benignity. Conclusion: Inflammatory pseudo-tumors, although rare, are not exceptional; they are difficult to diagnose because they can simulate malignant tumors and histological examination is essential to assert the diagnosis

Hépatite aiguë cholestatique à l'amoxicilline-acide clavulanique ; à propos d'un cas au Centre Hospitalier Universitaire Régional de Ouahigouya au Burkina Faso et revue de la littérature

L'hépatotoxicité médicamenteuse idiosyncrasique (en anglais : drug-induced liver injury ou DILI) est un problème majeur de l'hépatologie moderne. Elle reste cependant sous-diagnostiquée et relativement rare. Les antibiotiques sont les substances les plus fréquemment impliquées. Nous rapportons un cas d'hépatite aiguë à l'amoxicilline ­acide clavulanique en milieu hospitalier à Ouahigouya (Burkina Faso). Une femme de 39 ans, agent de crédit dans une institution de microfinance , était hospitalisée en août 2016 pour un syndrome de cholestase clinique après prise d'amoxicilline-acide clavulanique en péri opératoire d'un kyste dermoïde de l'ovaire. Nous avons retrouvé dans les antécédents une hépatite aiguë documentée à une plante médicinale vernonia colorata en 2014 et un ictère non documenté après prise d'amoxicilline en 2013. Il n'y avait pas de notion de consommation d'alcool. L'examen clinique mettait en évidence un ictère flamboyant, la biologie révélait des syndromes de cholestase, de cytolyse et d'insuffisance hépato-cellulaire. Les marqueurs des hépatites virales A, B, et C ainsi que ceux d'auto-immunité étaient négatifs L'échographie hépatobiliaire et des autres organes abdominaux était normale. Sur le plan thérapeutique, et devant la cholestase la patiente a reçu de l'acide ursodésoxycholique (Delursan R) 250 mg à la posologie d'un (01) comprimé 3 fois par jour. L'évolution était favorable au bout de 3 mois avec une normalisation des paramètres cliniques et biologiques. Nous rapportons une observation documentée d'hépatite cholestatique liée à la prise d'amoxicilline-acide clavulanique, d'évolution favorable en l'absence de réexposition au médicament au bout de 3 mois

Les cancers colorectaux en milieu hospitalier à Ouagadougou : aspects épidémiologiques et diagnostiques, approche endoscopique (à propos de 43 cas)

le but de l'étude est de décrire les aspects épidémiologiques et diagnostiques des cancers colorectaux en milieu hospitalier à ouagadougou. il s'est agi d'une étude rétrospective et transversale sur une durée de 9 ans et 6 mois. elle a concerné les malades porteurs d'une lésion colorectale suspecte de malignité à la coloscopie. les variables étudiées étaient sociodémographiques, cliniques, endoscopiques et histologiques. l'étude a été réalisée dans 5 structures sanitaires et 3 laboratoires d'anatomie pathologique. 43 lésions suspectes ont été histologiquement confirmées. la fréquence annuelle était de 4,53 nouveaux cas, le sexratio de 0,87 et l'âge moyen de 49,56 ans. les femmes au foyer (30,09%) et les employés subalternes (20,37 %) étaient les professions les plus concernées. il était retrouvé 26 cancers coliques (60,47 %) et 17 cancers du rectum (39,53 %). les formes bourgeonnantes (47,06 %) étaient les plus visualisées pour le cancer du rectum et ulcéro-bourgeonnantes, ulcéro-bourgeonnantes et sténosantes (26,92 % chacune) pour le côlon. l'adénocarcinome était le plus retrouvé (86,42 %). l'histologie et l'endoscopie étaient concordantes dans 65,49 % des cas. enfin les cancers colorectaux semblent rares dans notre pays. Toutefois, seule la mise en place d'un registre des cancers pourrait permettre d'en déterminer l'incidence réelle